La mort d’un être cher nous plonge dans la confusion et parfois même le chaos intérieur
Elle s’invite de façon différente, selon les liens qui nous unissaient avant le décès et en fonction de notre rapport à la mort.
Mais le plus souvent, la mort d’un être cher vient déclencher une déflagration interne, une bombe, et mettre ainsi fin à une infinité de liens, d’habitudes, de réflexes, d’implicite.
Surgit alors un sentiment vertigineux de vide, d’absence, de manque … et des peurs : de l’avenir, peurs pour ses proches qui souffrent aussi, et même, peur irrationnelle pour le défunt.
On voudrait mourir aussi, on se sent abasourdi ou écrasé et en tout cas, incompétent, et inutile. le rejoindre le serrer dans ses bras, entendre sa voix, même une miette de voix, l’apercevoir juste une seconde …
Noire est la nuit sans étoile !
Nous faisons l’expérience d’un tourbillon, d’un mauvais cauchemar, d’un noir plus angoissant que la nuit la plus profonde.
Dans ce brouillard, une certitude terrifiante : plus rien ne sera jamais comme avant.
Et la vie se moque bien de cet état
Alors qu’on aimerait se recroqueviller, s’enfouir sous des monceaux de ouate, les petits problèmes du quotidien ne s’arrêtent pas pour autant. Il faut préparer à manger, la chaudière tombe en panne, il faut s’occuper des obsèques, des problèmes d’argent viennent se greffer sur tout ça… On voudrait crier stop, faire un break avec les problèmes, avoir le temps de ne s’occuper plus que de son deuil et de sa vertigineuse tristesse.
Mais non, la vie quotidienne, elle s’en moque, elle fait son métier de vie.
Et nous épuise et nous déchire.
Le vertige ne peut pourtant pas durer éternellement
Nous savons que temps joue pour nous car les processus de régulation et sortie de confusion se mettent en place naturellement.
En particulier, nous trouvons des directions, des repères, parfois maladroits mais qui peu à peu dessinent un sens.
Dans un premier temps, il ne s’agit pas vraiment de trouver LE sens de la mort d’un proche, mais des pistes et des orientations qui correspondent à nos convictions. On s’appuie sur nos expériences passées, tout en laissant progressivement la place à ce qu’on peut apprendre de nouveau dans cette épreuve.
Mort d’un être cher et Gestalt-thérapie, pour un nouveau départ
Si la souffrance demeure trop forte après un certain temps, la thérapie apporte une aide déterminante.
La Gestalt-thérapie que je pratique propose l’accueil inconditionnel du vécu du patient, le travail dans l’ici et maintenant. Ce travail de soutien dans la bienveillance va permettre la réappropriation de sa place dans son existence propre. La personne endeuillée par la mort d’un être cher peut relever la tête et regarder l’avenir avec une confiance renouvelée.
l’EMDR au secours des deuils difficiles
L’EMDR, que je pratique également, a des effets remarquables sur le traitement des deuils difficiles. Cette pratique thérapeutique permet de soulager les souvenirs traumatisants. L’angoisse perd du terrain. Assez rapidement, il redevient possible de se sentir plus serein. Il ne s’agit en aucun cas d’oublier mais bien au contraire, de permettre la meilleure consolation possible des parties blessées en nous.
La relation avec le défunt ou la question de sa mort en sort profondément renouvelée et apaisée.
Pour plus d’entraide et de tendresse
Gardons toujours à l’esprit que le souhait du défunt, c’est que nous soyons heureux et le plus épanouis possible.
Acceptons de se donner du temps pour que la plaie diminue peu à peu . N’oublions pas de nous appuyer sur les personnes qui nous entourent, la famille, les amis, les activités, les plaisirs… Ils vont permettre de réorienter l’esprit dans une dynamique positive et de retrouver un nouvel équilibre.
Quoi qu’il arrive, et à chaque fois que c’est possible, permettons à toute épreuve de nous permettre de développer plus d’entraide et de tendresse.
Brossier Olivier
le 21:29h, 03 avrilBonjour,
Toutes mes sincères condoléances pour votre frère.
Aussi, je vous remercie infiniment pour votre aide et votre « ora » positive !
Bien sincèrement.
Olivier Brossier
Elisabeth Aubret-Hunsinger
le 22:32h, 03 avrilMerci beaucoup Olivier.
Je reconnais bien votre profonde humanité.
Ca fait chaud au coeur.
Plein de bonnes choses pour vous !
CLEMENT Morgane
le 09:51h, 05 avrilbonjour, toutes mes condoléances, il y a 5 ans vous m’avez aidé à surmonter ma longue et douloureuse épreuve. Depuis 3 ans je suis mère à mon tour, c’est grâce à vous que j’ai pu me « rouvrir » aux autres, je me remercie infiniment.
CLEMENT Morgane
le 09:54h, 05 avrilJE « VOUS » remercie, pardon excusez-moi de la faute de frappe
Elisabeth Aubret-Hunsinger
le 14:25h, 05 avrilBonjour et merci pour votre attention.
Oui je me souviens très bien de vous. Quelle belle nouvelle cette maternité !
Tous mes voeux de bonheur à votre petite famille 😉
Elisabeth Aubret-Hunsinger
le 14:28h, 05 avrilAh oui, je n’avais pas vu la faute de frappe.
Mais elle est très belle et ce n’est pas une faute en fait : nous avons travaillé toutes les deux pour obtenir ce résultat. Et donc, j’en profite aussi pour vous féliciter pour cela !
Encore belle route à vous.
MOFU Raphaël
le 15:52h, 10 avrilChère Elisabeth
On dit que la joie est contagieuse, le chagrin l’est aussi ; la peine que tu ressens, me touche également et m’a trop longtemps empêché de te dire combien tu es dans nos pensées, Chantal et moi, dans ce douloureux moment.
Aujourd’hui, je me suis senti prêt pour te dire toute l’amitié de la famille MOFU.
Bien sincèrement,
Raphaël et Chantal MOFU
Elisabeth Aubret-Hunsinger
le 19:39h, 10 avrilCher Raphaël, chère Chantal
Je sais bien le grand cœur qui est le vôtre et je sais que je peux compter sur votre amitié à tout moment.
Je vous embrasse très affectueusement.