J’ai décidé de saisir l’occasion du déclenchement de guerres extérieures (que je réprouve totalement évidemment) pour vous aider à vivre plus en paix avec vous-mêmes (et donc avec les autres).
Car les décisions prises à un tout autre niveau que le nôtre nous plongent dans l’impuissance.
Nous les subissons et elles nous laissent bien désemparés.
Comme pour chaque situation difficile, accueillir nos émotions (ne pas les rejeter, ne pas nier la réalité, accepter de se sentir vulnérable tout simplement) est nécessaire.
Et dans un deuxième temps, oui, il est possible de reprendre notre pouvoir utilement et efficacement !
Voici donc mes trois propositions pour réagir sainement et efficacement face à la guerre :
1. La guerre contrée par la prière, les chaînes de pensées positives, les rassemblements pour la paix
J’observe autour de moi, sur les réseaux sociaux en particulier, que l’action principale que la vue de la guerre génère pour ceux qui la réprouvent est la prière sous une forme ou une autre.
C’est une belle réaction car nous savons que les inconscients communiquent (et donc la prière a un effet réel même si elle utilise des canaux invisibles).
De plus, beaucoup de traditions et de philosophies attestent de la présence d’un espace d’amour et de paix en soi-même, un lieu lumineux qui est fait pour se développer en nous et dans le monde.
Nous pouvons éventuellement le contester mais mon propre constat dans l’accompagnement des personnes est que si nous acceptons cette hypothèse, nos actions positives en sont stimulées et même décuplées.
La prière donne donc aux intentions de paix et d’amour la possibilité de s’expandre et d’atteindre ses buts.
Elle transforme positivement celui qui émet le message de paix, et éventuellement celui qui le reçoit.
Au pire, pour ceux qui n’y croient pas, elle risque simplement d’avoir peu ou pas d’effet.
Alors pourquoi s’en priver ?
« la prière est la forme d’énergie la plus forte que l’on puisse susciter » Alexis Carrel
2. la guerre empêchée par l’action sur soi-même
Dans cet article, je viens vous partager une autre piste pour retrouver son pouvoir et ne plus se sentir totalement faible, fragile ou inefficace.
Et cette autre piste, c’est d’agir en soi-même car ce qui se passe à l’extérieur est le reflet de ce qui se passe en nous et inversement.
Et s’il nous est très difficile d’avoir une action sur ce qui nous dépasse (décisions de chefs d’état etc), il nous est possible d’agir sur nous-même.
A. Comment ça se met en place ?
Dans nos vies intérieures, nous devons prendre conscience qu’il existe en quelque sorte des états dans l’état ou plusieurs pays en nous.
En PNL par exemple, on les appelle des parties .
Ces différentes parties qui nous constituent ne sont pas toujours d’accord entre elles, loin s’en faut !
Ici tout de suite et instantanément, vous pouvez repérer en vous la partie qui a envie de lire cet article, et celle en vous qui souhaite aller se promener …
Cela se joue à des niveaux plus profonds comme la partie de vous qui souhaite être en couple et celle qui veut sa liberté …
J’en passe et des meilleures, vous comprenez bien que vous êtes loin d’être une personne totalement unifiée avec des parties toutes en accord entre elles !
Des tensions existent donc en nous-même et ces pressions si elles sont mesurées peuvent être source de stimulation.
(La vie est mouvement et permettre une confrontation saine des parties nous fait avancer et éviter de nous enfermer dans des certitudes sclérosantes).
Mais quand les tensions entre différentes parts de nous sont trop fortes, c’est une véritable guerre qui se joue en nous, certaines parties cherchant à en éliminer d’autres, nous laissant épuisés et divisés intérieurement.
B Comment réagir face à ces guerres internes ?
La première et grande piste est de nous mettre à l’écoute de ces différentes parts !
Tout d’abord, les identifier puis écouter ce qu’elles ont à dire.
Il est beaucoup plus simple qu’on ne le croit que de demander à ma partie qui a besoin de solitude ce qu’elle recherche, en qui ce serait bon pour moi que d’être seule, et de questionner la partie qui veut vivre en couple par exemple ce qui la motive …
Et c’est ainsi que la magie opère : chaque partie se sentant reconnue va accepter automatiquement de mieux prendre l’autre en compte.
Et il devient possible de négocier pour trouver des solutions acceptables pour chacune des parties.
L’écoute puis le dialogue sont les bases absolues pour éviter les guerres.
Intérieures comme extérieures.
Gagner contre des adversaires (ou ennemis), tu gagnes des batailles.
Gagner contre soi-même, tu gagnes la guerre.
Boualem Triki
3. La guerre stoppée par le lâcher-prise
Le lâcher-prise est toujours la solution hyper puissante !
Il faut comprendre le lâcher-prise, non comme un laisser-tomber ou un abandon mais comme un lâcher-prise de mes mécanismes répétitifs qui me conduisent à refaire toujours un peu plus de la même chose.
La guerre c’est quand je ne veux pas écouter, quand je ne veux pas lâcher-prise, que je ne fais pas appel à ma créativité pour voir la situation sous un autre angle, quand on s’entête envers et contre tout !
Il ne s’agit pas de lâcher ses propres valeurs mais de comprendre que la vie a bien d’autres solutions à m’offrir que celles qui consistent à occire des parties en moi ou des personnes sur mon chemin !!!
Ce ne sont pas tes opinions qui changera le monde. C’est ta vibe !
Sois attentif et vigilant à la qualité de tes pensées, de ton discours intérieur, tes émotions.
Tu es l’antidote à ce nouveau monde en pleine émergence.
Choisis tes batailles.
Arrête de combattre l’ancien, mets ta lumière sur ce que tu veux véritablement voir dans ce monde.
Et surtout, commence en toi.
François Lemay
Conclusion : prendre ses responsabilités pour faire cesser la guerre !
Si vous êtes chef d’état ou ministre des affaires étrangères, vous devez sans doute résister, négocier, combattre …et associer diplomatie et belligérance.
Si ce n’est pas le cas, la question devient : comment utiliser votre énergie de manière plus efficace que de chercher à agir là où vous n’avez pas ou si peu de prise.
Retrouver votre pouvoir intérieur vous permettra d’aller beaucoup mieux.
Et c’est ainsi que vous pourrez contribuer à une Paix universelle.
Car ce qui se passe à l’extérieur est le reflet de ce qui se passe en nous et inversement.
Nous cessons alors de tourner en rond comme des petits animaux pris dans un piège, et la vie se met au service de notre dynamique de création.
Et nous reprenons ainsi notre véritable pouvoir de co-créateur d’un monde plus humain.
Si vis pacem, para bellum disaient les romains (si tu veux la paix, prépare la guerre)
C’est juste ! et il s’agit à mon avis de ne pas attendre les crises pour effectuer un travail sur soi, ce développement personnel qui permet d’affronter les guerres, grandes ou petites qui surviennent inévitablement au cours de nos vies.
Ne sous-estimons pas le travail de colibri !
Si chacun.e fait sa part, c’est ainsi qu’un monde plus humain prendra place.
Je dirais donc solennellement pour conclure définitivement cet article :
Si tu veux la paix, fais la déjà en toi
Si vis pacem fac iam in te
(s’il y a des professeurs de latin parmi vous, n’hésitez pas à corriger dans les commentaires cette traduction un peu hasardeuse tout droit sortie de Google-traduction … Merci !)
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