D’où nous vient cette croyance qui s’affranchit de la conscience d’être responsable ?
Tout simplement des débuts de notre vie !
Le bébé en effet dépend entièrement de l’« extérieur » pour survivre.
Si on ne lui apporte pas à manger, il meurt, contrairement à la plupart des animaux qui peuvent se déplacer, il est totalement dépendant, et ce, pendant de longues années !
Et ceci est donc profondément inscrit en nous.
Mais nous changeons, nous évoluons, nous devenons capables de nous prendre en charge et nous gardons en nous ce schéma sous-jacent.
Il est tellement bien intégré que nos parents eux-mêmes et toute notre lignée avec eux ont pu nous transmettre que tout vient d’ailleurs et que nous ne sommes en aucun cas responsables.
Je vous invite à vérifier si tel ne serait pas le cas pour vous.
L’intérêt d’éviter de se considérer responsable ?
Se dire qu’on n’est jamais victime de rien est insensé. Et il est bien évident que dans un grand nombre de cas, nous sommes objectivement victime d’une attitude ou d’un événement extérieurs à nous-mêmes.
Il s’agit alors de le reconnaître, de le nommer et de mettre en place ce qu’il faut pour que ça ne se reproduise pas.
L’intérêt de choisir d’être responsable ?
Chercher à l’extérieur de soi les causes de ses malheurs ne fait que nous priver de notre pouvoir personnel !
Etre responsable signifie avoir le pouvoir d’agir et de ne pas subir tout ce qui survient malgré nous.
Mais pourquoi avons-nous si peur de nous sentir responsable ?
Parce que on le confond avec le fait de se sentir coupable.
Je parle ici du sentiment de culpabilité c’est à dire une culpabilité supposée (et source de mal être à n’en plus finir) et non de la culpabilité réelle qui peut quant à elle se régler par un jugement précis.
Avec la responsabilité, on peut regretter (et réparer), on peut se satisfaire, mais on assume.
Avec la culpabilité entretenue, on reste tourné sur le passé
alors qu’avec la responsabilité on est orienté vers la construction et le renouveau.
Nous avons donc tout intérêt à choisir de prendre la responsabilité de nos vies plutôt que de s’entretenir dans la posture de victime.
Comment devenir enfin pleinement responsable et être le véritable capitaine de sa vie si je me sens victime ?
- soit il est bien réel, je suis victime (d’agressions, de manipulation etc) ;
1/ je mets en place ce qui doit l’être pour régler ces situations et si besoin dans le cadre de la loi (porter plainte, déménager, intervenir d’une manière ou d’une autre …)
2/ j’exprime mes émotions par tous les moyens (cris, lettres, expression artistique, psychothérapie etc)
3/ je n’entretiens pas le sentiment en le rejouant indéfiniment dans ma tête et je me concentre sur l’instant présent.
pour vous aider à y parvenir, vous pouvez cliquer ici
Et ainsi, je cultive le bonheur en moi et autour de moi dans l’instant présent
- soit je suis victime de mes façons de penser et de la façon dont je vois les choses
1/ je fais l’effort de me demander si on peut voir la situation d’une autre manière
2/ j’apprends à lâcher-prise consciemment.
Pour savoir le faire, vous pouvez retrouver la formation ici
Et ainsi je cultive consciemment le bonheur en moi et autour de moi
Conclusion
Les attitudes ancrées dans les profondeurs de l’inconscient ont besoin d’être mises au jour, revisitées, secouées, nettoyées afin de ne plus distiller leur poison caché.
Ecoutons Jean-Jacques Rousseau quand il dit que :
La source du vrai bonheur est en nous, et il ne dépend pas des hommes de rendre vraiment misérable celui qui sait vouloir être heureux.
Ne laissons pas aux autres ou aux événements extérieurs l’entier pouvoir de nous rendre heureux ou malheureux !
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